La fin 2011 et le mois de janvier 2012 affichent des températures bien au-dessus des normales de saison, avec un léger déficit pluviométrique. Le mois de février est marqué par une période de froid intense. Le thermomètre affiche 0°C de moyenne. Les précipitations demeurent quasiment inexistantes. En mars, la fraîcheur laisse progressivement place à une douceur inhabituelle. Les pluies restent rares. Le déficit hydrique par rapport à la normale est proche des 40 %. Ces conditions permettent à la vigne de reprendre précocement son activité. Fin mars-début avril, bon nombre de parcelles ont atteint le stade mi-débourrement. 2012 s’annonce alors comme un millésime précoce.
Une certaine fraîcheur sévit pendant plusieurs jours en avril. Ce qui ralentit la pousse des parcelles les plus tardives. 2012 reste, à ce stade, précoce. Seule l’Yonne affiche un retard au débourrement, en comparaison à la moyenne décennale, en particulier pour le Pinot Noir. Si la moyenne des températures avoisine la normale, une période de froid tardive provoque des gelées de printemps, notamment dans la nuit du 16 au 17 avril. Elles entraînent des dégâts localisés dans les parcelles les plus exposées. Il n’est plus question de sécheresse. Les précipitations élevées dépassent la normale. Avril, mois le plus arrosé de l’année, cumule plus de 93 mm contre 58 mm (normale 1971-2000). Mai et juin connaissent également une pluviométrie importante. Les températures se situent dans la moyenne. L’humidité, prégnante durant le printemps, induit une pression particulièrement forte des maladies (mildiou et oïdium), dès le début de campagne. Elle nécessite beaucoup de vigilance. La floraison des parcelles les plus précoces débute fin mai à la faveur d’une période quasi-estivale. Une météo chaotique s’installe ensuite, rythmée par des orages parfois violents et accompagnés de grêle. Les 30 mai, 2, 3 et 7 juin, des dégâts sont à déplorer en Saône-et-Loire et en Côte-d’Or. Certaines appellations ont été particulièrement affectées. La Côte Chalonnaise, durement touchée en 2011, est épargnée. Ces évènements perturbent la floraison et font perdre l’avance acquise au débourrement.
Juillet est dans la lignée des mois précédents, avec des températures dans la moyenne et une pluviométrie supérieure à la normale. Ces conditions climatiques difficiles conduisent à la présence importante de millerandage et de coulure : les baies sont peu nombreuses et de petite taille, les grappes aérées (voir graphiques comparatifs des poids de 100 baies). Les 10 derniers jours du mois sont caniculaires et entraînent des dégâts d’échaudage. Autant de phénomènes qui impactent le volume final récolté, sans en amoindrir la qualité. Août est beau, chaud et sec (particulièrement dans l’Yonne). Septembre connaît des températures proches de la normale et des précipitations légèrement excédentaires en fin de mois. La météo, clémente durant la phase de maturation, permet aux raisins d’atteindre une très belle maturité aromatique et un équilibre sucres/acidité des plus élégants. Le vent du nord conjugué à la chaleur et l’absence d’humidité permettent aux baies de présenter un état sanitaire parfait, sans pourriture au moment de la récolte. Cette belle fin d’été avec une maturation optimale fera du millésime 2012 un Bourgogne rare et précieux.
Une certaine fraîcheur sévit pendant plusieurs jours en avril. Ce qui ralentit la pousse des parcelles les plus tardives. 2012 reste, à ce stade, précoce. Seule l’Yonne affiche un retard au débourrement, en comparaison à la moyenne décennale, en particulier pour le Pinot Noir. Si la moyenne des températures avoisine la normale, une période de froid tardive provoque des gelées de printemps, notamment dans la nuit du 16 au 17 avril. Elles entraînent des dégâts localisés dans les parcelles les plus exposées. Il n’est plus question de sécheresse. Les précipitations élevées dépassent la normale. Avril, mois le plus arrosé de l’année, cumule plus de 93 mm contre 58 mm (normale 1971-2000). Mai et juin connaissent également une pluviométrie importante. Les températures se situent dans la moyenne. L’humidité, prégnante durant le printemps, induit une pression particulièrement forte des maladies (mildiou et oïdium), dès le début de campagne. Elle nécessite beaucoup de vigilance. La floraison des parcelles les plus précoces débute fin mai à la faveur d’une période quasi-estivale. Une météo chaotique s’installe ensuite, rythmée par des orages parfois violents et accompagnés de grêle. Les 30 mai, 2, 3 et 7 juin, des dégâts sont à déplorer en Saône-et-Loire et en Côte-d’Or. Certaines appellations ont été particulièrement affectées. La Côte Chalonnaise, durement touchée en 2011, est épargnée. Ces évènements perturbent la floraison et font perdre l’avance acquise au débourrement.
Juillet est dans la lignée des mois précédents, avec des températures dans la moyenne et une pluviométrie supérieure à la normale. Ces conditions climatiques difficiles conduisent à la présence importante de millerandage et de coulure : les baies sont peu nombreuses et de petite taille, les grappes aérées (voir graphiques comparatifs des poids de 100 baies). Les 10 derniers jours du mois sont caniculaires et entraînent des dégâts d’échaudage. Autant de phénomènes qui impactent le volume final récolté, sans en amoindrir la qualité. Août est beau, chaud et sec (particulièrement dans l’Yonne). Septembre connaît des températures proches de la normale et des précipitations légèrement excédentaires en fin de mois. La météo, clémente durant la phase de maturation, permet aux raisins d’atteindre une très belle maturité aromatique et un équilibre sucres/acidité des plus élégants. Le vent du nord conjugué à la chaleur et l’absence d’humidité permettent aux baies de présenter un état sanitaire parfait, sans pourriture au moment de la récolte. Cette belle fin d’été avec une maturation optimale fera du millésime 2012 un Bourgogne rare et précieux.