L'appellation Haut-Médoc
Haut-Médoc, la surface d'un lieu-dit dont on ne trouve aucune trace officielle dans l'administration géographique, ni dans l'administration du cadastre. Il n'existe pas une réalité administrative comme en Alsace, le "Haut-Rhin" et le "Bas-Rhin". Cette limite déterminée par le language viticole: c'est-à-dire de Blanquefort au nord jusqu'à Saint-Seurin de Cadourne au sud, ne peut être considérée comme une limitation communale ou cantonale. Le Haut-Médoc, contrairement à ce qui indique son nom, est situé dans le bas du Médoc et est tout simplement la partie la plus haute du Médoc, dont les limites permettent de créer une appellation se distiguant de celle du Médoc. Il englobe une des plus belles situations du Médoc, avec ses croupes graveleuses et jouit d'un terroir particulièrement propice à la production d'un grand vin. Mais le paradoxe de cette appellation, malgré sa limitation qui englobe quinze communes, consiste du fait qu'elle est également utilisée par d'autres communes en-dehors de cette délimitation. En effet, d'autres communes comme Margaux, Arsac, Cantenac, Saint-Julien, etc. utilisent cette appellation. Elle est même employée comme porte de sortie pour les vins déclassés par certains grands châteaux. Afin de remédier à cette situation, il serait nécessaire que le syndicat viticole de Haut-Médoc proclame rapidement l'appellation Haut-Médoc comme une A.O.C. à part entière rien que pour cette région et de lui attribuer ainsi sa juste valeur comme une appellation communale. Car il est tout de même pas normal, alors que la classification de 1855 reprend cinq crus de l'appellation Haut-Médoc au même rang que Margaux, Pauillac, etc., que les grands châteaux de ces appellations peuvent se servir comme vin déclassé sous l'appellation Haut-Médoc. Comme si en dehors des appellations communales, il n'y a plus que du petit vin. Il est pourtant bien déterminé que le Médoc comprend huit appellations, à savoir : Médoc, Listrac, Mouilis, Margaux, Pauillac, Saint-Julien, Saint-Estèphe (bien délimitées) et le Haut-Médoc sans délimitation réelle et normes spécifiques, afin de protéger cette appellation au même niveau que les appellations communales et de lui attribuer sa juste valeur.
Historique
L'histoire révéle peu de chose sur le domaine du château de Camensac et l'apparition de son vignoble. Par contre, nous savons que le vignoble du château La Tour Carnet, voisin contigu de Camensac, était déjà exploité au XVe siècle. Toujours est-il que le domaine était exploité par Mr.Bruno Popp et le propriétaire lors de la classification de 1855. Il est aussi possible qu'il soit le créateur de ce vignoble, dont les premières traces remontent à la fin du 18e siècle. La bâtisse qui commande le domaine, est une élégante chartreuse en toute simplicité du 18e siècle et présente un air de famille avec celle du château La Lagune. Elle n'abritait que les bureaux de Camensac. Les bâtiments d'exploitation se trouvent de part et d'autre de ses côtés. Depuis son perron, elle offre une vue lointaine sur les vignobles, laquelle s'étend jusqu'à Saint-Julien. Lorsque le château fut acheté en 1965 par les frères Forner, d'origine espagnole, associés à Jacques Merlaut, pas seulement le vignoble mais aussi l'ensemble des bâtiments d'exploitation ainsi que sa chartreuse se trouvaient dans un état d'abandon et de négligence. Des gros travaux de rénovation s'imposaient donc dans le vignoble comme dans les bâtiments d'exploitation. D'autre part, ils avaient été obligés de reprendre la récolte de 1964, un millésime moyennement bon en médoc. Or, le vin de Camensac était imbuvable. Malgré la sélection des meilleures barriques pour la mise en bouteilles, les vins de 1964 sont restés imbuvables.et invendables. Quant aux travaux, les frères Forner ont d'abord apportés toute leur attention sur l'équilibre du vignoble. Avec les conseils du professeur Emile Peynaud, 40 hectares ont été replantés, avec un encépagement adapté à la constitution du terrain. Pour les bâtiments et l'outil, un vaste plan de rénovation avait été établi. Réaménager les cuviers et les chais afin de faciliter les opérations traditionnelles à la vinification et au vieillissement. La jolie chartreuse a bénéficiée d'importantes transformations et a ainsi été aménagée en vue d'y recevoir les hôtes. Sombre mais élégante, elle a repris goût à la vie et commande fièrement le domaine. Même le parc a reçu un bon lifting. Grâce aux immenses efforts consentis par la famille Forner depuis 1964, un nouveau vin va renaître, digne de son classement 1855. Pour la nouvelle récolte et toujours avec les conseils du Pr. Peynaud, il a été décidé après une sélection rigoureuse que seuls les meilleurs vins seraient utilisés. Ainsi que des barriques neuves pour chaque nouvelle récolte. Toutes ces exigences et la replantation du vignoble ont sérieusement réduit la production de la première année. Les vins non retenus pour le grand cru étaient cédés en vrac, d'ou l'absence d'un deuxième vin. La vinification était produite avec une cuvaison assez courte, la fermentation à température basse et passage en barriques peu prolongé. Ce qui dotait le vin de fraîcheur et d'un bon bouquet, plutôt que d'une forte charpente. Tous ces travaux et ces exigences ont eu un résultat très bénéfique et encourageant. Si ce domaine n'a pas su imposer sa notoriété qu'il mérite, c'est certainement pas dû à un manque de qualité, bien au contraire, mais dû à son appellation "Haut-Médoc". Une appellation toujours considérée comme secondaire, par rapport aux appellations communales. Ce très beau domaine, ancienne propriété des familles Popp, Tournade, Cuvelier, appartient actuellement à la famille Merlaut, racheté en 2005 aux frères Forner. La direction du domaine est sous la tutelle de Céline Villars avec son mari, ce qui signifie qu'il se trouve entre quatre bonnes mains pour porter la qualité au plus haut niveau de son appellation. Le millésime 2006 en est déjà le prédateur.
Vignoble - Terroir
Son beau vignoble de 75 hectares est situé sur la commune de Saint-Laurent, en bordure de l'appellation Saint-Julien, dont il reprend pas mal de caractère dans son expression. Sa plus grande partie entoure le château et longe au nord le châteaux Belgrave et Lagrange, au sud-ouest le château La Tour Carnet. La deuxième partie de son vignoble fait face au vignes de Branaire-Ducru. Son encépagement comprend 60% de cabernet sauvignon et 40% de merlot, implanté sur l'excellent terroir qui couronne une croupe élevée dans des graves profondes sur alios bien drainées, qui assurent un excellent écoulement des eaux pluviales, La grande dimension de son vignoble, planté à raison de 10.000 pieds par hectare, permet d'opérer des sélections extrêmement affinées, Laquelle est cultivée avec une taille courte, complétée par un éclaircissage si besoin en est et d'une approche parcellaire, dont le rendement est limité à 40-45 hl/ha, afin d’en extraire la meilleure qualité,
Superficie: 75 hectares
Plantation: 10.000 pieds par hectare.
Age moyen des plants: 35 ans.
Vendanges: manuelles avec des tris minutieux avant l'entrée au cuvier.
Extractions douces lors de la fermentation.
Fermentation malolactique en fûts.
Elevage: 17 à 20 mois en barriques de chauffe moyenne.
Bois neuf: 35% à 70% neuves selon les années.
Production annuelle: environ 250000 bouteilles.
Second vin: La Closerie de Camensac, élaboré par les lots non retenus pour le premier vin.
Avec la récolte de 1988, le nom du château et le nom de l'étiquette avaient subi un changement. Nommé à l'origine "Château de Camensac" et renommé "Château Camensac". Depuis la venue en 2005 de la famille Merlaut son nom d'origine "Château de Camensac" a été réadapté.
Superficie: 75 hectares
Plantation: 10.000 pieds par hectare.
Age moyen des plants: 35 ans.
Vendanges: manuelles avec des tris minutieux avant l'entrée au cuvier.
Extractions douces lors de la fermentation.
Fermentation malolactique en fûts.
Elevage: 17 à 20 mois en barriques de chauffe moyenne.
Bois neuf: 35% à 70% neuves selon les années.
Production annuelle: environ 250000 bouteilles.
Second vin: La Closerie de Camensac, élaboré par les lots non retenus pour le premier vin.
Avec la récolte de 1988, le nom du château et le nom de l'étiquette avaient subi un changement. Nommé à l'origine "Château de Camensac" et renommé "Château Camensac". Depuis la venue en 2005 de la famille Merlaut son nom d'origine "Château de Camensac" a été réadapté.
La vinification - L'élevage - Le vin
Le choix d’une vinification moderne et d’un élevage en fûts de chêne, avec une forte proportion de barriques neuves (de 35 à 75% selon les millésimes) permettent de produire, maintenant, un vin bien charpenté, ayant un bon volume plein de sève. Une structure optimale qui avantage la complexité du vin, sans sacrifier la rondeur. La qualité de la récolte permet une extraction assez poussée mais en douceur à basse température. La durée de cuvaison s'étend sur une période de 25 jours et même plus pour les grands millésimes. La fermentation malolactique se fait en barriques. L'élevage se fait en barriques de chauffe moyenne, séché artisanalement pendant une durée de 17 à 20 mois. Le pourcentage du bois neuf varie de 35 à 70% selon le millésime, le restant en fûts d'une année de vin.
Camensac produit une vin généreux sans excès de puissance, tendre et velouté, doté d'une belle couleur grenat foncé. Délicatement nuancé, dont la rondeur du fruit vous remplit amplement la bouche, long et loin, Les tanins de belle facture, offrant une matière riche sur des arômes de mûre, de pain grillé, de sous-bois, de réglisse, de fleurs et d'épices, des notes de torréfaction et de vanille, mis en valeur par un boisé de qualité. Finale intense et soutenue par une bonne acidité bien équilibrée. Composé d'une remarquable complexité, il développe après quelques années un bouquet d'une rare perfection.
Par les connaisseurs, il est classé de vieille date parmi les meilleurs du Haut-Médoc. Depuis 1964, grâce aux immenses efforts consentis par la famille Forner, ce domaine a commencé à produire un vin d'une qualité remarquable et représente actuellement une véritable aubaine de qualité/prix dans la catégorie des crus classés en 1855.
Camensac produit une vin généreux sans excès de puissance, tendre et velouté, doté d'une belle couleur grenat foncé. Délicatement nuancé, dont la rondeur du fruit vous remplit amplement la bouche, long et loin, Les tanins de belle facture, offrant une matière riche sur des arômes de mûre, de pain grillé, de sous-bois, de réglisse, de fleurs et d'épices, des notes de torréfaction et de vanille, mis en valeur par un boisé de qualité. Finale intense et soutenue par une bonne acidité bien équilibrée. Composé d'une remarquable complexité, il développe après quelques années un bouquet d'une rare perfection.
Par les connaisseurs, il est classé de vieille date parmi les meilleurs du Haut-Médoc. Depuis 1964, grâce aux immenses efforts consentis par la famille Forner, ce domaine a commencé à produire un vin d'une qualité remarquable et représente actuellement une véritable aubaine de qualité/prix dans la catégorie des crus classés en 1855.
33112 Saint-Laurent-du-Médoc
Tél (33) 5 56 59 41 69 - Fax (33) 5 56 59 41 73
Les châteaux de l’appellation «Haut-Médoc»
Château de Camensac
Château Beaumont
Château Cantemerle
Château Citran
Château Coufran
Château la Lagune
Château Lanessan
Château Sociando-Mallet
Château Belgrave
Château Charmail
Château Clément Pichon
Château d'Agassac
Château La Tour Carnet
Château Larose Trintaudon
Château Cambon la Pelouse
Château Cissac
Château Cornélie
Château d'Arche Haut-Médoc
Château Lamarque
Château Malescasse
Château Beaumont
Château Cantemerle
Château Citran
Château Coufran
Château la Lagune
Château Lanessan
Château Sociando-Mallet
Château Belgrave
Château Charmail
Château Clément Pichon
Château d'Agassac
Château La Tour Carnet
Château Larose Trintaudon
Château Cambon la Pelouse
Château Cissac
Château Cornélie
Château d'Arche Haut-Médoc
Château Lamarque
Château Malescasse
Cliquez sur les photos pour les ouvrir. Ensuite, cliquez une 2è fois dans la grande fenêtre pour la fixer à sa réelle grandeur