Une maigre récolte sans prétention
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Le millésime 2013 à Bordeaux s'annonce inégal, voir même médiocre avec un marché en berne. Une météo qui a compliqué la tâche des viticulteurs leur a donné des sueurs froides. La récolte de 2013 avec 27% de volume en moins par rapport à l'année précédente n'avait plus été si modeste depuis la récolte de 1991. Une année d'intempéries avec un printemps froid et humide a considérablement retardé la floraison.
La nouaison se passe mal et provoque la coulure avec un pourcentage important de fleurs qui coulent. La fécondation imparfaite de la fleur entraîne le millerandage, qui donnera des petits fruits. Ainsi, sur une même grappe, on observe des grosseurs de baies et des maturités très hétérogènes. Un mois de juin épouvantable, débutant sur des pluies diluviennes, d’orages et sur certains châteaux de la grêle localement. La douceur de l'été et son bon ensoleillement a permis de rattraper quelque peu les retards de développement des grappes, donnant un semblant de maturité au raisin. Suivi d'une attaque de botrytis avant les vendanges au début d'un automne pluvieux. Par contre, les faibles rendements ont permis le développement des grappes de meilleure qualité. C'est-à- dire comme il y a moins de fruits sur les plants, les arômes et le sucre sont plus concentrés. Avec ces conditions plus que délicates, il n’était pas facile de produire un raisin de qualité. Une sélection sévère des meilleures cuvées pouvait un peu sauver les meubles. Certains producteurs ont préféré de déclasser la totalité de la récolte et ne pas produire de 1er vin. Seules les propriétés ayant les meilleures équipes, par leur travail acharné et leur savoir-faire , aidées par les techniques modernes sortent des vins dits corrects. Des vins à consommer plus vite, 2013 ne sera jamais un grand millésime, ni un vin de spéculation, ni un vin à garder en cave. Une année de vignerons où il ne fallait pas baisser les bras.
Le millésime 2013 à Bordeaux s'annonce inégal, voir même médiocre avec un marché en berne. Une météo qui a compliqué la tâche des viticulteurs leur a donné des sueurs froides. La récolte de 2013 avec 27% de volume en moins par rapport à l'année précédente n'avait plus été si modeste depuis la récolte de 1991. Une année d'intempéries avec un printemps froid et humide a considérablement retardé la floraison.
La nouaison se passe mal et provoque la coulure avec un pourcentage important de fleurs qui coulent. La fécondation imparfaite de la fleur entraîne le millerandage, qui donnera des petits fruits. Ainsi, sur une même grappe, on observe des grosseurs de baies et des maturités très hétérogènes. Un mois de juin épouvantable, débutant sur des pluies diluviennes, d’orages et sur certains châteaux de la grêle localement. La douceur de l'été et son bon ensoleillement a permis de rattraper quelque peu les retards de développement des grappes, donnant un semblant de maturité au raisin. Suivi d'une attaque de botrytis avant les vendanges au début d'un automne pluvieux. Par contre, les faibles rendements ont permis le développement des grappes de meilleure qualité. C'est-à- dire comme il y a moins de fruits sur les plants, les arômes et le sucre sont plus concentrés. Avec ces conditions plus que délicates, il n’était pas facile de produire un raisin de qualité. Une sélection sévère des meilleures cuvées pouvait un peu sauver les meubles. Certains producteurs ont préféré de déclasser la totalité de la récolte et ne pas produire de 1er vin. Seules les propriétés ayant les meilleures équipes, par leur travail acharné et leur savoir-faire , aidées par les techniques modernes sortent des vins dits corrects. Des vins à consommer plus vite, 2013 ne sera jamais un grand millésime, ni un vin de spéculation, ni un vin à garder en cave. Une année de vignerons où il ne fallait pas baisser les bras.
Un prix estimé exagéré pour un vin moyen.
Le millésime 2013 subit un autre revers, c'est son prix élevé par rapport à la qualité. En effet, les prix des primeurs à Bordeaux sont à l'opposé de toute attente des négociants. Lors de la semaine de dégustation des primeurs, les négociants laissaient entendre que les prix devaient baisser de 20% à 30%, pour revenir à des prix de 2008. Ils n'ont pas été entendu, les prix avancés ont à peine diminués d'une moyenne de 6 à 7%, c'est dérisoire selon la critique des négociants. On a l'impression de revivre la débâcle de 2007, où la demande d'un prix exagérément élevé pour un millésime très moyen avait mis plusieurs négociants en difficulté. Ne trouvant pas de preneur, ils ne parvenaient pas à écouler leurs stocks. En 2014, 7 ans après, le marché est toujours inondé avec le millésime 2007. Beaucoup de négociants ont dû liquider ce millésime quasi à prix de revient ou en offrant une 3e caisse gratuite en achetant 2 afin de récupérer les fonds investis.
2013 est une année compliquée pour les vignerons. Ils ont dû faire face à des retards de maturation et à une baisse des volumes récoltés liés aux mauvaises conditions météorologiques du printemps. Les orages et la pluie n’ont épargné personne, et certaines vignes ont été dévastées par la grêle. Au moment des vendanges, le travail dans les vignes a été encore plus intense que d’habitude. Le tri des raisins était très exigeant, la maturation optimale du raisin n’était pas évidente à déterminer, certains domaines ont dû réduire la durée des vendanges. Si certains châteaux ont su sortir un vin très moyen, il y en a d'autres qui ont préféré déclasser toute la récolte..Comme le château Malescasse, estimant la qualité tellement médiocre au point de renoncer au second vin. Après la semaine de dégustation en primeur des grands crus du bordelais, début avril, des milliers de professionnels le trouvent loin de la qualité exceptionnelle de 2009 et surtout de 2010, n'égalant même pas la qualité de 2011 ou de 2012. Les prix annoncés lors de ces dégustations sont d'un tarif supérieur à 59,8% par rapport au 2004 et au même niveau des prix que le millésime 2005. C'est le même jeu de poker déjà employé pour le millésime 2007. Un nouveau bluff pour le millésime 2013, dont la moyenne des prix fixés est de 30% supérieure au 2008. Une martingale qui fait craindre le pire pour les ventes des grands crus, sur un marché déjà dégradé, mettant ainsi le négociant une fois de plus en difficulté de trésorerie.
La dégustation en primeur est une tradition organisée dans le but de fixer les prix des grands crus et d'encaisser les fonds pour des vins livrables que 18 mois à deux ans plus tard. Le changement observé à cette tradition, c'est qu'un grand nombre de vignerons a préféré communiquer leur prix sans attendre la publication des notes de l’ensemble des dégustateurs. Ce qui prouve qu'ils sont plus indépendants et qu'ils connaissent mieux que quiconque la qualité de leur vin. Or, un millésime 2013 très moyen voir médiocre avec un marché en berne, un euro élevé et des négociants débordés de stocks, ne présage pas de bonne augure avec des tarifs exagérément élevés. Il ne convient pas de vouloir compenser le manque en production par l'adaptation du prix de vente dont la logique ne correspond pas du tout à la qualité. Le 2013 mettra en valeur le savoir-faire des vignerons, des œnologues et des maîtres de chais. La vinification sera déterminante pour la qualité finale des vins, mais aussi pour la bonne réputation du cru et le sérieux de son producteur.
2013 est une année compliquée pour les vignerons. Ils ont dû faire face à des retards de maturation et à une baisse des volumes récoltés liés aux mauvaises conditions météorologiques du printemps. Les orages et la pluie n’ont épargné personne, et certaines vignes ont été dévastées par la grêle. Au moment des vendanges, le travail dans les vignes a été encore plus intense que d’habitude. Le tri des raisins était très exigeant, la maturation optimale du raisin n’était pas évidente à déterminer, certains domaines ont dû réduire la durée des vendanges. Si certains châteaux ont su sortir un vin très moyen, il y en a d'autres qui ont préféré déclasser toute la récolte..Comme le château Malescasse, estimant la qualité tellement médiocre au point de renoncer au second vin. Après la semaine de dégustation en primeur des grands crus du bordelais, début avril, des milliers de professionnels le trouvent loin de la qualité exceptionnelle de 2009 et surtout de 2010, n'égalant même pas la qualité de 2011 ou de 2012. Les prix annoncés lors de ces dégustations sont d'un tarif supérieur à 59,8% par rapport au 2004 et au même niveau des prix que le millésime 2005. C'est le même jeu de poker déjà employé pour le millésime 2007. Un nouveau bluff pour le millésime 2013, dont la moyenne des prix fixés est de 30% supérieure au 2008. Une martingale qui fait craindre le pire pour les ventes des grands crus, sur un marché déjà dégradé, mettant ainsi le négociant une fois de plus en difficulté de trésorerie.
La dégustation en primeur est une tradition organisée dans le but de fixer les prix des grands crus et d'encaisser les fonds pour des vins livrables que 18 mois à deux ans plus tard. Le changement observé à cette tradition, c'est qu'un grand nombre de vignerons a préféré communiquer leur prix sans attendre la publication des notes de l’ensemble des dégustateurs. Ce qui prouve qu'ils sont plus indépendants et qu'ils connaissent mieux que quiconque la qualité de leur vin. Or, un millésime 2013 très moyen voir médiocre avec un marché en berne, un euro élevé et des négociants débordés de stocks, ne présage pas de bonne augure avec des tarifs exagérément élevés. Il ne convient pas de vouloir compenser le manque en production par l'adaptation du prix de vente dont la logique ne correspond pas du tout à la qualité. Le 2013 mettra en valeur le savoir-faire des vignerons, des œnologues et des maîtres de chais. La vinification sera déterminante pour la qualité finale des vins, mais aussi pour la bonne réputation du cru et le sérieux de son producteur.